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Divers

Balade à vélo dans les vignes

  • 29/04/2024
  • Auteur : Vincent

Adepte du deux-roues non motorisé (écologie oblige), il m’est régulièrement arrivé de me lever de bon matin pour partir explorer quelques-unes de nos appellations, qu’elles soient mondialement renommées ou plus confidentielles.

J’ai souvenir d’un jour d’automne 2022 durant lequel j’ai décidé d’embarquer l’une de mes amies dans ma folle aventure viticole ! Hop, j’enfourche mon vélo muni d’un « kit de survie » (pompe à vélo, crème solaire et gourde d’eau – parce que oui, dans le bordelais, le climat peut encore être estival !) et la retrouve en gare de Bordeaux. Cap sur la Rive Droite, terre du Merlot et du Cabernet-Franc, pour un périple d’une quarantaine de kilomètres ! Quelques propriétés en tête et un tracé approximatif histoire de se laisser porter au gré de nos envies…

Débarqués en gare de Libourne avec nos vélos, nous filons vers la place centrale afin de se concocter un bon petit pique-nique local, dégusté peu de temps après sur les berges de l’Isle, un affluent de notre chère Dordogne.

A peine sortis de la ville que nous atteignons déjà les premières parcelles de vignes récemment vendangées de l’appellation Lalande-de-Pomerol. Déconnection totale ! Nous flânons sur les petites routes, entre belles bâtisses et propriétés plus discrètes. Certains de ces châteaux produisent également du vin rouge sous les appellations Fronsac et Canon-Fronsac, à quelques encablures de notre position. Puis nous arrivons rapidement dans l’appellation « phare » de ce territoire : Pomerol. Après un petit coup d’œil à sa Maison des Vins et un arrêt photo incontournable chez Pétrus, nous arpentons cette appellation là aussi très accessible à vélo, nous arrêtant visiter le château Tailhas, propriété familiale dont la demeure de style classique fait toujours son petit effet !

 

Il est désormais temps de faire « chauffer nos mollets » et de sillonner une appellation dite « périphérique » à Saint-Emilion : Montagne. Le terme semble parfaitement approprié à l’image des routes parfois tortueuses que nous y rencontrerons. Au loin, nous apercevons l’une des propriétés emblématiques de ce terroir : Saint-Georges. Telle une forteresse perchée sur la colline, la propriété domine l’appellation et offre un point de vue unique sur ses environs. Quelques suées plus tard, il est temps de faire une pause entre les rangs de vignes, verre de rouge à la main, pour affiner la dernière partie de notre itinéraire !

Et hop, on se laisse porter par le vent en direction du village de Saint Emilion et son vignoble classé à l’UNESCO. Notre regard est irrésistiblement attiré par les fameux Grands Crus Classés de l’appellation : Cheval Blanc, l’un des fameux « Premiers A », La Dominique imprégnée de l’œuvre de Jean Nouvel ou encore Grand Corbin et son élégante bâtisse. Avant de pénétrer dans le bourg médiéval, un ultime arrêt dans une propriété en agriculture biologique, Cadet Bon.

Ça y est, nous l’avons fait ! Nous voici dans les ruelles de Saint-Emilion, regorgeant de petites boutiques d’artisans locaux, cavistes et restaurants de tradition. Allez, un dernier effort : l’ascension du clocher de l’église monolithe souterraine (la plus vaste d’Europe !). Ça décoiffe, mais la vue en vaut la chandelle. Besoin de fraîcheur ? Nous décidons d’aller explorer les caves souterraines de la Maison Galhaud, propriété familiale nichée dans l’une des plus anciennes maisons du village ! Un accueil chaleureux et un propriétaire intarissable sur l’Histoire de ce lieu.

Derniers coups de pédales au cœur de l’appellation afin de rejoindre la gare où nous attend notre train du retour. Un trajet que l’on n’aura pas vu filer, le nez plongé dans la rétrospective de nos clichés du jour ! Prochain objectif : escapade dans le Sauternais 😉 Santé !

 

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